samedi 29 mai 2010

Du 23 mai au 25mai: La Guadeloupe



On a décidé de ne pas s’attarder en Guadeloupe. Mais, on ne pouvait tout de même pas zapper les Saintes. Nous avons surtout profité de ces beaux mouillages. Nous avons eu la chance d’avoir un super beau temps et une eau très claire pour le ‘snorkelling‘, et presque pas de houle. Clarisse a nagé avec une petite tortue dans la baie du Bois Joli et Hicham s’est battu avec les moustiques parce que eh oui:
 « même au paradis, il y a des moustiques! »




On fait une petite halte à l'îlet des Gosiers avant d'attaquer le passage de la rivière salée qui traverse la guadeloupe en son milieu à travers la mangrove.


Réveil à 4 heures du matin pour l'ouverture des ponts et voilà qu'on s'engouffre dans ce chenal qui traverse la mangrove avec par endroits seulement 2 mètres de fond! Une fois la rivière salée et ses 2 ponts franchis, il faut encore slalomer entre les cailles avant d'atteindre les eaux saines entre la Guadeloupe et Antigua.
Et c'est là, après la bouée C7, qu'un petit écart de route nous a amener à nous embourber dans un banc de sable avec la marée qui baisse! Impossible de se dépetrer de ce m..dier!  Heureusement, juste derriére à quelques milles de nous, une barque de pêcheurs! et à force d'appel VHF et de grand signaux, ils viennent vers nous. et à l'aide de leur 250 CV ils arrivent à nous sortir de là. Ouf!
Heureusement, il n'y a eu aucun dégats, et on peut continuer notre route vers Antigua.




Du 10 au 22 mai: La Dominique

On est heureux, heureux de bouger à nouveau. La vérité, si on en doutait encore, c’est qu’un bateau est fait pour naviguer, voyager, nous emmener vers des contrées nouvelles. En route donc vers la Dominique !


La Dominique est totalement différente des autres iles. Ici, la nature est profuse, généreuse, magnifique, luxuriante. La Dominique a su jouer de cet atout majeur qui est sa nature, les trois quart de l’île sont des réserves naturelles. C’est un paradis encore accessible pour les amoureux du trekking, sports en eau vive et plongée. On dit de la Dominique que c’est l’île au 365 rivières, une pour chaque jour de l’année. La contre partie est qu’il pleut…il pleut tous les jours…beaucoup!

Une pluie chaude, intense mais qui dure pas.


On ressent une certaine paix, une harmonie avec la nature. Les gens sont d’ailleurs très ‘peace’ et accueillants, la « Ganja » doit y être pour quelque chose… c’est un dernier sanctuaire pour les Rastas et leur philosophie ‘peace and love’ en communion avec la nature.



Nous avons loué une jeep pour quelques jours pour visiter l’intérieur des terres. Vu l’état des routes, on a pas regretter notre 4X4! Au programme, rivières, cascades, chutes d’eau et forêts tropicales.  Pour atteindre ces petits paradis, il a fallu quand même les mériter, et crapahuter dans la boue. Clarisse a épaté la galerie avec son gros ventre à crapahuter sur des sentiers non balisés en plein milieu de la jungle. Les gardes forestiers n’en revenaient pas!







Une particularité de cette île volcanique, les sources d’eaux chaudes sulfureuses. Celles-ci sont mitoyennes de rivières d’eau fraiche, ce qui en fait des spas naturels dans un cadre idyllique.





Une autre bonne expérience a été de remonter l’Indian River en Kayak, ce qui a réconcilié Hicham (du moins temporairement) avec l’achat de ce jouet encombrant!
On s’est régalé de fruits et de légumes: mangues, ananas, bananes, fruits de la passion, fruits à pain, cerises pays, ….. Le tout quand même agrémenté de petits barbecues, dont le maintenant classique ‘poulet mariné aux milles épices’ d’Hicham.





Bref, que du bonheur! Mais il est temps de continuer notre route vers le Nord et son paradis défiscalisé de l’accastillage à Saint Martin.

vendredi 28 mai 2010

Du 7 mai au 9 mai: Concert de Jazz à Sainte Lucie




 Le festival de jazz de Sainte Lucie fut le bon pretexte pour débaucher Olivier, père de famille avec 4 enfants! Et puis Hicham avait envie d'un copain pour aller voir Steel Pulse en Concert! Il faut dire, que c'était plus un festival de reggae que de jazz...



 C’était aussi l’occasion de faire une belle navigation et de nous remettre en selle pour voyager à nouveau, cette fois-ci direction Nord des Antilles.

Du 29 mars au 7 mai: Martinique


C’est la saison des pluies qui commencent beaucoup plus tôt qu’elle ne devrait. On s’adapte, mais c’est parfois un peu déprimant. YAPA a revêtu une belle bâche bleue (de fortune) pour l’occasion.


Notre choix de la Martinique comme point de chûte aux Antilles n’est pas le fait du hasard. Clarisse y est née il y a de cela quelques années et c’est un juste retour aux sources que de choisir cette ile pour la naissance du moussaillon. Nous avons temporairement renoué avec des soucis de terriens (achat d’une voiture, recherche d’une location de maison pour accueillir la famille cet été, corvées administratives, ….). Tout est finalement prêt pour l'arrivée de Bébé et on peut enfin repartir en navigation!

La nature est redevenue verdoyante après ces longs mois de sécheresse; l’île mérite bien son nom de ‘Madinina’, l’île aux Fleurs.







Jacques (le "petit" frère de Clarisse qui n'est plus si petit que ça...) et Jennifer nous on fait le plaisir de nous rendre visite à la fin du mois d’avril. YAPA était à l’Anse Mitan en face de l’hôtel Bakoua où ils étaient logés. Nous devons avouer avoir profité de l’infrastructure de cet hôtel de luxe. En plus, ils nous ramenaient des petits pains chauds de l'hôtel tous les matins! On a nagé dans la piscine à débordement, on s'est affalé sur les transats de la plage privée et on en a même profité pour prendre des douches chaudes!!! ça fait quand même du bien un peu de luxe de temps en temps!

Ca a été 6 jours de bonheur.
On a fait une petite sortie en mer avec nos 2 tourtereaux dans les Anses d’Arlets qui étaient à l'aise comme tout sur Yapa. Les fonds étaient tellement beaux, que Jennifer a pu magistralement surmonté sa peur des bébêtes dans l'eau. Hicham était content d'avoir un nouveau copain avec qui jouer (et boire des p'tit rhum).
On a également fait une belle petite promenade dans le Nord de la Martinique où nous avons retrouvé des "levadas".
Et puis, surtout, c'était le plaisir d'être ensemble en famille.




"Qu'est ce qu'tu veux? Tu m'cherches!"