lundi 5 juillet 2010

Du 03 juin au 06 juin : Anse Colombiers, Saint Barthelemy




Il est temps de rejoindre la civilisation, mais on n’a pas envie de se lancer tout de suite dans la ville, les achats, à Saint Martin. Direction Saint Barthelemy, toute petite ile française de 45 km carré. Le vent n`était pas au rendez-vous, 60 miles à parcourir à 3 nœuds, on n`est pas arrivés avant le lendemain. On se décide à lancer le spi et c’est là qu’on découvre une large bande décousue. Après  2 heures de couture sous le soleil, et le roulis (merci Clarisse !), la récompense : Yapa se lance à 6 nœuds, avec sa grande aile déployée. Il était 18 heures, quand on arrive face a l`anse Marigot, la baie que nous avions initialement choisie pour mouiller. L`entrée du mouillage est difficile, entoure de cayes, et la visibilité mauvaise a cette heure. On s`est dégonflé, d`autant qu`un beau voilier de 16 mètres, gisait au fond de la baie, sur son flanc – spectacle pitoyable et effrayant. C`est maintenant une course contre la montre, pour longer toute la côte nord de l`ile pour atteindre le prochain mouillage abrité. On arrive tout juste au coucher du soleil a l`anse Colombiers, une réserve naturelle marine.


Le lendemain, c`est la surprise : tout près du bateau, on voit des petites têtes de tortues émerger pour prendre des grandes bouffées d`air. C`est des tortues vertes, qu`on peut suivre en nageant dans leur danse sous marine. Il y en a une vingtaine, et petit a petit, on en reconnait quelques unes du fait de leurs particularités (une encoche dans la carapace, une excroissance, …). Dans les récifs de la pointe sud de l`anse, nous sommes émerveillés par la densité de poissons, et effrayés par la vue de … requins. C`est nos premiers. On a beau savoir que ce type de requin (requin vache) n`est pas agressif pour l`homme, Clarisse n`est pas trop tranquille, et on ne tarde pas trop à se rapprocher des bateaux. Quant à Hicham, impossible de l`empêcher d`embêter les animaux sauvages : il s`accroche aux tortues, tire la queue aux requins, …


Malgré la chaleur, nous avons également fait une petite excursion à terre. Ici, la végétation est plutôt sèche avec des cactus. Nous faisons la rencontre de tortues de terre sur le chemin qui grimpe, ponctué de jolis points de vue.


Du 01 juin 2010 au 03 juin 2010 : Palmetto point, Barbuda




Palmetto point, une longue plage de 10 kilomètres, mince langue de sable séparant la mer du lagon, pour nous tous seuls. C`est presque angoissant de se retrouver absolument seuls dans cet espace immense. Pas de bruit de la civilisation, pas de maison, pas de lumières, uniquement des oiseaux. L`eau est turquoise, le sable rosé, des senteurs de bruyère: un cliché de carte postale. Hicham a fait la rencontre d`un dauphin, qui l`a suivi alors qu`il était en annexe.

Du 26 mai au 01 juin 2010 : Antigua




Après notre petite aventure en Guadeloupe, nous sommes arrivés sans encombre à English Harbour, Antigua. Nous sommes heureux de retrouver l`ambiance des iles britanniques, et Antigua est surement une des îles des caraïbes les plus british. C`est calme, propret. English Harbour héberge également quelques uns des plus beaux yachts des caraïbes. Nous attendons dans cette baie bien protégée que le temps revienne au beau pour partir vers des mouillages plus sauvages.



Enfin du beau temps après 3 jours de pluie et de houle entrante du Sud (le roulis commençait à nous taper sur les nerfs), nous nous dirigeons au milieu des cayes vers Green Island. Nous sommes maintenant un peu plus expérimentés,  et plus confiants, pour nous aventurer au milieu des coraux. Le mouillage est quasi désert, bien abrité (pas de roulis…). Nous hébergeons sous la coque  un barracuda. Curieux, il nous suit quand nous plongeons, la gueule ouverte, comme si il allait nous avaler un orteil. Je dois avouer que je ne suis pas trop tranquille de le savoir là, et que je ne m`attarde pas trop autour du bateau.