Vent:? ; force 0 ;
Cap: 300°; Vit.: 0,6 noeud ; Allure: cape sèche
Une
dernière nuit avec elle.
J’ai
du mal à la quitter.
J’ai
bien essayé de mettre le spi;
Mais
il n’y avait pas assez de vent…
Elle
ne veut pas me laisser partir,
Alors
je me laisse dériver.
Encore
une nuit.
Les
Marquises sont là, devant moi,
À
peine à quelques milles, maintenant.
Le
soir tombe sur notre dernière nuit ensemble.
Je
n’arrive pas à dormir.
Toujours
pas de vent, une mer d’huile,
La
lune n’est pas encore sortie,
La
nuit est noire à part quelques étoiles qui scintillent ici et là.
Les
iles de Fatu Hiva et Hiva Oa ont disparu.
Elles
étaient pourtant là, toutes proches!
Je
cherche des lumières qui pourraient trahir leur présence,
Il n’y
a rien, aucune lumière,
J’aurais
pourtant pensé…
Après
tout tant mieux, c’est bon signe.
À quoi
bon essayer de faire concurrence aux étoiles?
Ici,
c’est encore la nature qui est reine.
La
nuit il fait noir,
Tout
simplement
On vit
encore au rythme du soleil et de la lune,
Je crois que je vais me
plaire ici.
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