Il est
2 heures du matin, la lune vient de se lever comme un sourire. Sous un ciel
étoilé, nous rentrons sur Hiva Oa après deux semaines de bonheur à Fatu Hiva.
Clarisse a son rendez-vous pour l’échographie du 2ème trimestre à Hiva Oa.
Elle se porte comme un charme et a une pêche d’enfer.
Nous avons crapahuté un peu partout dans les alentours de Hanavave (le village de la baie des v(i)erges).
Que ce soit pour faire une marche de deux heures à travers la jungle pour découvrir une cascade ou le long d’un chemin escarpé pour atteindre le sommet d’une montagne, Clarisse et Marwan sont infatigables! Marwan du haut de ses 2 ans et ¾ déborde d‘énergie. Pas question qu’on le porte! Même après 4 heures de marche, il continue de courir dans tous les sens!
Nous avons crapahuté un peu partout dans les alentours de Hanavave (le village de la baie des v(i)erges).
Que ce soit pour faire une marche de deux heures à travers la jungle pour découvrir une cascade ou le long d’un chemin escarpé pour atteindre le sommet d’une montagne, Clarisse et Marwan sont infatigables! Marwan du haut de ses 2 ans et ¾ déborde d‘énergie. Pas question qu’on le porte! Même après 4 heures de marche, il continue de courir dans tous les sens!
C’est
merveilleux, il s’extasie devant tout ce qu’il voit et il ne manque pas une
occasion de manifester son enthousiasme face à tant de beauté par des « Ouaw! »,
« c’est trop beau! »,
« c’est trop cool! »,
« super! », « Marwan
content! ».
Hicham a lui eu son compte d’aventures. Il voulait gravir un des pitons de la baie puis marcher le long de la crête et revenir par la vallée. Il n’a pas eu de grandes difficultés pour la grimpette jusqu’au sommet, d’où il a pu faire de très belles photos.
Par contre, la descente dans la vallée à travers hautes herbes et jungle s’est révélée très éprouvante. Il n’y avait pas de chemins. Perdu en plein milieu de la jungle, Hicham finit par trouver un court d’eau qui le ramena au village…
Il revint 8 heures plus tard de l’excursion qu’il avait estimé à 3 heures, fatigué mais boosté par l’adrénaline et tant de sensations fortes.
Nous avons également fait une très
belle promenade dans les hauteurs du village de Hanavave avec de beaux points
de vue sur la baie. Nos amis de Sairam qui sont arrivés de leur traversée la
veille nous ont accompagnés.
Hicham a lui eu son compte d’aventures. Il voulait gravir un des pitons de la baie puis marcher le long de la crête et revenir par la vallée. Il n’a pas eu de grandes difficultés pour la grimpette jusqu’au sommet, d’où il a pu faire de très belles photos.
Par contre, la descente dans la vallée à travers hautes herbes et jungle s’est révélée très éprouvante. Il n’y avait pas de chemins. Perdu en plein milieu de la jungle, Hicham finit par trouver un court d’eau qui le ramena au village…
Il revint 8 heures plus tard de l’excursion qu’il avait estimé à 3 heures, fatigué mais boosté par l’adrénaline et tant de sensations fortes.
Bilan
de cette excursion: des égratignures sur tout le corps, un pied qui a doublé de
volume après plusieurs piqures d’insectes inconnus et une probable lésion ligamentaire
au genou…eh oui! Il n’a plus vingt ans!
On se
croirait dans le jardin d’Eden! On trouve des fruits partout: citrons,
pamplemousses, oranges, papayes, régime de bananes. Les habitants nous les
offrent souvent spontanément. Il y a aussi de très belles fleurs: hibiscus de
toutes les couleurs, frangipaniers, ylang ylang, et tant d’autres dont on ne
connait pas le nom.
Nos narines sont aussi très sollicitées, odeur de fleur de tiaré, d’hinano, bois de santal, jasmin, … Ici, pas besoin de parfum, il suffit comme les marquisiennes de mettre des fleurs dans ses cheveux. Les femmes font aussi un monoï très odorant à base de santal appelé Umu Heï.
Le banyan: arbre sacre polynesien.
Nos narines sont aussi très sollicitées, odeur de fleur de tiaré, d’hinano, bois de santal, jasmin, … Ici, pas besoin de parfum, il suffit comme les marquisiennes de mettre des fleurs dans ses cheveux. Les femmes font aussi un monoï très odorant à base de santal appelé Umu Heï.
Hormis
la beauté naturelle des paysages et de la végétation, les habitants prennent
particulièrement soin de leur jardin. Il n’y a pas une saleté qui traine par
terre, les allées sont taillées, le gazon coupé court, les fleurs, plantes et
arbres fruitiers sont disposés avec soin. Chaque jardin rivalise de beauté avec
celui du voisin.
Quant
aux habitants, ils sont aussi chaleureux et généreux que la nature qui les
environne.
On a
rencontré un sculpteur sur bois qui nous a invités chez lui, et au lieu de nous
inciter à acheter ses œuvres, il nous fait l’éloge de ses concurrents… C’est pas
très commercial mais dénote un état d’esprit où la compétition ne prime pas.
Il y a
une grosse activité artisanale dans les 2 villages de Fatu-Hiva: de nombreux
sculpteurs sur bois et pierre. Ils font des tikis (les tikis sont des
représentations humaines de divinités Maohi, leurs proportions généreuses
symbolisant la puissance, l’abondance et la bonté), mais aussi des rames,
récipients… Ils travaillent le bois de rose et le tau, un bois plus noir.
Une autre activité artisanale est le tapa qui est un tissu non tressé issu de l’écorce de certains arbres et battu pendant des heures. Il est ensuite peint à la main avec des motifs marquisiens. Les autres activités traditionnelles sont l’apiculture, le coprah (albumen séché de noix de coco qui sont ensuite envoyé à l’huilerie de Tahiti pour produire une huile brute servant à la fabrication de monoï.
Les villageois sont très sportifs. Ils se réunissent pour faire de la gymnastique, du jogging, jouer au foot... Tous les soirs, il y a répétition. Tout le village se prépare pour la fête du 14 juillet. Dans chaque village de la Polynésie, en effet, il y a une grande fête à cette occasion avec danses et musiques traditionnelles. Nous avons assisté un soir aux répétitions d’un des groupes. Au rythme des tambours et pahu, femmes et hommes disposés en colonne se livrent à une danse. Le déhanchement des danseuses ont laissé Hicham rêveur…
Une autre activité artisanale est le tapa qui est un tissu non tressé issu de l’écorce de certains arbres et battu pendant des heures. Il est ensuite peint à la main avec des motifs marquisiens. Les autres activités traditionnelles sont l’apiculture, le coprah (albumen séché de noix de coco qui sont ensuite envoyé à l’huilerie de Tahiti pour produire une huile brute servant à la fabrication de monoï.
Les villageois sont très sportifs. Ils se réunissent pour faire de la gymnastique, du jogging, jouer au foot... Tous les soirs, il y a répétition. Tout le village se prépare pour la fête du 14 juillet. Dans chaque village de la Polynésie, en effet, il y a une grande fête à cette occasion avec danses et musiques traditionnelles. Nous avons assisté un soir aux répétitions d’un des groupes. Au rythme des tambours et pahu, femmes et hommes disposés en colonne se livrent à une danse. Le déhanchement des danseuses ont laissé Hicham rêveur…
On
observe les villageois vaquer à leurs différentes occupations, faire du sport,
aller à l’église, chanter, danser et on ne peut s’empêcher de se poser la
question: « sommes-nous face à une société
idéale? ».
Mais
il ne faut pas se voiler la face, il y a bien sûr des inconvénients à vivre
dans cette petite bourgade du bout du monde. Tout d’abord, l’éloignement. Il
n’y a pas d’aéroport, pas de médecins, pas d’hôpitaux à moins de 3 heures de
bateau et de 4 heures d’avion. Les gens le savent, en cas d’urgence vitale, et
bien, on a peu de chances d’en réchapper. D’ailleurs, on constate qu’il n’y a
pas beaucoup de personnes âgées ici. Les gens meurent jeunes, diabète, obésité,
maladies cardiovasculaires, … Sans oublier le haut degré de consanguinité qui
règnent dans ces îles isolées.
Les
jeunes doivent partir dès le collège sur Hiva Oa. Ils ne reviennent que pour
les vacances dans leur famille. Pour des études plus poussées, ils partent à
Tahiti ou en France.
D’autre
part, on se demande d’où vient l’argent. On dirait que presque tous les
habitants ici possède une petite embarcation en alu avec gros hors bord, un 4x4
dernier cri (alors qu‘il n‘y a qu‘une seule route reliant les deux villages de
l‘île), sans parler de la TV Sat et internet… Nos amis ’popas’ (ça veut dire
étrangers pour les marquisiens), Pascal et Marie-Laure, nous ont expliqué que
la plupart des familles vivent de l’administration qui offre des salaires
mirobolants.
La
France arrose ces territoires d’outre mer d’argent, c’est un fait. Il ne faut
pas oublier que ces territoires de l’autre bout du monde assurent à la France
une zone d’influence économique et politique en Asie…
Malgré
cette constations, on repart de fatu Hiva gonflé à bloc par tant de beauté et
de générosité.
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