lundi 30 novembre 2009

25 novembre 2009



Trois jours de navigation, on digère ce coup du sort et nos regards se portent à présent vers l’avant, en laissant le Maroc derrière nous. Le ciel est bas, la mer est calme, le baromètre est stable, tout va bien. On s’est bien reposés, le moral est bon et on reprend notre petit train train fait de pêche, de cuisine, de repos, de lecture…
en gros, on mange, on pisse, on chie, on dort, on dort, on chie, on pisse, on mange, et on dort encore…

Bien entendu, n’ayant pas prévu de partir aussi longtemps et aussi loin, on n’avait pas chopé la météo pour notre nouvelle destination; en plus de ça, le Navtex ne couvre pas notre zone, notre BLU ne marche pas (j’avais l’intention de la réparer au Maroc); heureusement, Fabien nous a rassuré tous les jours, en nous envoyant la météo par sms, sur notre iridium. Vive la technologie, et vive les amis !

La mer a été généreuse avec nous. On lui demandait de nous donner juste ce qu’il nous fallait pour bien manger pour deux, pas plus, de peur de se retrouver avec un thon de 20 kilos, comme la dernière fois. Ca a été une expérience éprouvante: une heure pour ramener le poisson à bord, et puis trois heures, pour le vider, le dépecer, le découper; il était tellement gros que j’ai dû y aller à la scie et la hache.  Il y avait du sang partout, on aurait dit une scène de meurtre! Heureusement, on arrivait le lendemain au port d’Almeria et on a fait des heureux. Ça nous a permis aussi de rencontrer un jeune couple de Suisse qui comme nous ont tout largué pour prendre la mer.

1 commentaire:

  1. Anonyme3.12.09

    Merci Fabien!!! Vous auriez dû prendre une photo de ce thon! Dommage... Bises,
    Hinda

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