dimanche 15 septembre 2013

07 août 2013. Repos bien mérité dans l’Anse Amyot, Toau.


Nous découvrons au petit matin l’Anse Amyot. C’est un des seuls mouillages dans les Tuamotu accessibles sans avoir à franchir une passe pour rentrer dans l’atoll. Les passes peuvent parfois être redoutables avec des courants sortants dépassant les 5 nœuds, ce qui n’est pas envisageable avec notre pauvre vieux moteur. Il est difficile de calculer le bon moment pour se présenter devant une passe, l’intensité du courant sortant dépendant de la marée, de la hauteur de la houle, de la direction du vent, …. Bref, on ne se sentait pas d’affronter une passe pour accéder à un atoll directement en venant des Marquises. 

Située à la pointe Nord-ouest de Toau, l’Anse Amyot est une fausse passe donnant accès à un bassin fermé de 200 mètres de largeur avec des bouées sur lesquelles on peut s’amarrer. On ne peut accéder au lagon que par annexe. L’entrée est étroite, bordée de récifs. C’était tout de même chaud de rentrer de nuit! 



Il y a un motu (ilot corallien encore émergé) au Nord sur lequel sont construites quelques maisons et un quai où on peut débarquer en annexe. Après une séance de grand rangement (c’est toujours le bazar après une navigation de plusieurs jours), nous nous aventurons à terre, pour le plus grand bonheur de Marwan. Malheureusement, il n’y a pas de plages de sable fin. Le motu est bordé de plages composées de débris de coraux. 



Ça ne décourage pas Marwan qui va se baigner avec son équipement de petit plongeur. Il ne restera pas longtemps dans l’eau car il fait un peu froid. Le temps ici est différent des Marquises. Le Mara'amu (vent du Sud-est) souffle fort à 15-20 nœuds et rafraîchit grandement l’atmosphère. Valentine, qui habite l’île et tient un petit restauraant, nous accueille en polaire, et pantalon long. 



Nous rencontrons aussi les gens qui nous ont aidés hier, Christian, sa femme et leur fils d’une vingtaine d’années Maxence. C’est l’occasion de faire plus amplement connaissance autour d’une bière pour le plus grand bonheur d‘Hicham.

Il y a aussi quelques enfants sur le motu. Ils nous accompagneront pour une petite promenade dans l’île, l’après-midi. 



Le sol est jonché de gros débris corallien et la végétation est peu diversifiée, du moins en comparaison avec Les Marquises. Il y a, notamment, de nombreux cocotiers exploités par les habitants pour faire du coprah et des pandanus.



Ce premier aperçu du mouillage nous enchante. Nous pensons y rester quelques jours pour nous reposer. Nous ne pourrons pas rester longtemps dans les Tuamotu, ce qui est assez frustrant mais on se dit qu’on pourra toujours y revenir, plus tard, tous les 4. Ce n’est qu’à 200 milles de Tahiti (2 jours de navigation) et les vents sont favorables dans un sens comme dans l’autre.

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