mercredi 17 février 2010

1 février 2010 : C.

C’est un petit village de 200 âmes avec 4 bars (on se croirait en Bretagne!) complètement coupé du monde ; il existe bien une « route » qui rejoint la ville mais pour parcourir les 42 km de distance à travers les montagnes, par des chemins sinueux qui parfois tombent à pic (sans rambarde de sécurité, bien entendu), 2 heures 30 sont nécessaires!

Quatre grandes familles composent ce village dont les habitants sont tous plus ou moins liés. Depuis que la conserverie a fermé, ils vivent principalement de la pêche et de l’élevage de chèvres.

Le premier jour, ils ne faisaient pas trop attention à nous, puis très vite, ils nous ont ouvert leur porte. Et là nous avons été submergés par leur chaleur humaine. Ils sont pauvres et pourtant presque jamais ils ne nous ont demandé quoi que ce soit. Ils nous ont invités à manger, se sont occupés de nous, nous ont fait découvrir les alentours et appris quelques bribes de créole.

A mon départ, (Clarisse était rentrée en France une semaine auparavant, j’expliquerai plus tard), ils ont organisé une grande fête avec grillade de poissons, punch et André a joué des Mornas et Saudade toute la nuit.

Pendant un moment, j’ai arrêté de me sentir comme un touriste.






 

 
Depuis 10 ans, un français, Eric, de retour de son quatrième tour du monde s’est finalement installé, à C. Il a fondé une association qui aide les gens de ce village. En dix ans un quai a été construit pour les pêcheurs, une école regroupant tous les âges, une maternelle, et un générateur livre l’électricité du coucher du soleil à minuit.  

1 commentaire:

  1. Gwendoline13.3.10

    Ces photos me rappellent des moments inoubliables, intenses, des gens adorables, très généreux. Ils ont fait une grande fête pour nous, j'ai fait 200 crêpes avec les femmes du village.
    Belles musiques avec guitare, beaux chants...
    Le village de C. ne semble pas avoir changé en 25ans.
    Bon voyage
    Gwendoline (fille ainée de Thierry et Bernadette)

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